Études d’interférence dans la bande des 2,3 GHz

Le ministère britannique de la Défense (MOD) examine les incidences de la libération de spectre à destination des bandes de 2,3 GHz. Il s’agit non seulement de reprogrammer l’usage des fréquences des systèmes actuels et futurs utilisés par le MOD, mais aussi de tenir compte du risque de d’interférence causé à et par ces systèmes par rapport à l’utilisation prévue du spectre libéré, à savoir le LTE. Les présentes études ont fourni des renseignements utiles en la matière. Une partie de l’analyse a porté sur le brouillage dans le même canal, par rapport à quelques sites qui pourraient continuer à fonctionner dans la bande. Toutefois, la plupart des analyses ont porté sur les opérations dans le canal adjacent, en se concentrant sur les divers mécanismes d’interférence qui peuvent se produire et les mesures d’atténuation susceptibles d’être mises en place.

En particulier, des modélisations ont été entreprises pour examiner l’impact des émetteurs des stations de base LTE et des terminaux d’utilisateur sur les réseaux sans fil WLAN et les liaisons vidéo sans fil (WVL) fonctionnant dans la bande 2,3 GHz.

La première étude a porté sur l’impact d’interférences dans les bandes adjacentes causés par les stations de base LTE et les terminaux utilisateurs fonctionnant dans la bande 2 340-2 390 MHz sur les récepteurs WLAN fonctionnant dans la bande 2 400-2 483,5 MHz. Les résultats des mesures du rapport de protection dans différentes bandes de garde ont été incorporés dans la modélisation, qui comprenait des scénarios statistiques statiques simples et détaillés simulés à l’aide de l’outil d’analyse d’interférence SEAMCAT de la CEPT.

La deuxième étude a analysé les implications de l’interférence dans le même canal et dans le canal adjacent causé par le LTE (fonctionnant dans la bande 2 350-2 390 MHz) sur un échantillon de récepteurs WVL (fonctionnant dans la bande inférieure à 2 360 MHz). L’analyse a utilisé les masques d’émission des stations de base et des terminaux utilisateur LTE ainsi que les données sur la sélectivité de la bande adjacente des récepteurs WVL. Une série de scénarios hypothétiques ont été envisagés en vue d’examiner l’impact des variations du pointage de l’antenne de l’émetteur, de la bande de garde, des modèles d’affaiblissement de propagation et des seuils d’interférence du récepteur.